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article 1, neuroplasticité lors d'une séance de coaching

La neuroplasticité lors d'une séance de coaching

La neuroplasticité ou plasticité cérébrale consiste à un remodelage des connexions neuronales entrainant un changement dans la communication entre certaines zones du cerveau. La plasticité cérébrale est nécessaire pour changer son mode de pensée, mode construit parfois sur des croyances limitantes et des freins, pour aller explorer d’autres visions et d’autres possibilités d’agir. Les différentes étapes du déroulement d’une séance de coaching, l’agilité du coach avec sa maitrise du processus et du questionnement puissant sont de très forts leviers pour stimuler la plasticité cérébrale chez la personne coachée.

L'étape de la conscientisation et le câblage neuronal :

article 1, Letape de la conscientisation et le cablage neuronal

Lors de l’étape d’exploration du sujet jusqu’à la prise de conscience qu’on pourra nommer « la conscientisation », le coach questionne son client sur ses pensées, comment elles se construisent ? L’amène à prendre conscience de ses schémas de fonctionnement, lui permettant d’identifier ses ressentis, l’aide à accueillir et à nommer ses émotions, etc… Cette phase de conscientisation est une stimulation cérébrale ! Les questions, lorsqu’elles sont puissantes, engendrent la naissance de messages nerveux qui empruntent de nouveaux chemins dans le cerveau du client et se propagent le long de nouveaux câbles. Des circuits neuronaux, non ou peu sollicités auparavant, sont activés…

L’activation de nouvelles connexions entre des neurones pré-existantes nécessite d’allonger les supports de connexions : ce sont les axones et les dendrites, des neurones qui s’allongent (les prolongements des cellules nerveuses) pour rendre la connexion possible, c’est un remodelage des câblages entres les neurones que les scientifiques nomment « plasticité cérébrale » ou « neuroplasticité ».

L’étape des possibilités d’actions nouvelles et la neurotransmission :

Lors de l’étape dédiée à l’exploration des choix d’actions possibles ou non par le client, le cerveau fait du tri, il est obligé d’aller visiter des zones où les neurones fonctionnent en mode automatique ! il rééquilibre les connexions neuronales ! Il consolide les nouvelles connexions amorcées lors de la première phase !

Cette consolidation consiste en l’établissement de zones de contact entre les neurones nouvellement connectés : « les connexions synaptiques », zones de contact entre deux neurones, riches en molécules « les neurotransmetteurs » nécessaires à la transmission du message nerveux dans l’espace qui sépare deux neurones.

article 3 possibilites d'actions nouvelles et la neurotransmition
article 1, L’étape engagement est une étape qui « engage » des zones cérébrales :

L’étape engagement est une étape qui « engage » des zones cérébrales :

La phase d’engagement et de la visualisation d’au moins une action possible est une étape où le coach amène le client à lui décrire comment il va mettre en place une action qu’il a lui-même choisi en précisant les ressources et les freins à cette action.

Lors de cette étape, les zones cérébrales activées (neurones, axones et connexions synaptiques) se mettent à communiquer avec d’autres zones du cerveau mais aussi avec d’autres parties du corps ! La formulation de l’action nécessite des zones cérébrales de décision « le préfrontal », les zones du langage et les muscles de la langue. L’envie et l’excitation engendrées par la possibilité de réaliser une action stimule positivement l’amygdale et la met à contribution.

Par exemple, chez les personnes dont l’objectif est d’en finir avec la procrastination cette étape est très importante car elle stimule le préfrontal, la zone cérébrale impliquée dans la décision de mise en place d’une action, zone peu active chez les personnes qui procrastinent (pour en savoir plus, lire mon article sur « Dans le cerveau d’un procrastinateur »).

L’agilité du coach et la neuroplasticité :

article 1, L’agilité du coach et la neuroplasticité :

Il ne suffit pas de maitriser le processus de coaching pour espérer amorcer une plasticité cérébrale, il est nécessaire que le coach ait une certaine agilité et une grande maitrise de ce qu’il questionne ! L’art de maitriser les questions puissantes, mais l’art aussi de cibler les mots clés qui trouveront échos dans la zone à atteindre du cerveau !

Il ne faut pas non plus imaginer qu’il suffirait de cartographier les zones du cerveau humain avec des mots clés à prononcer pour stimuler la zone souhaitée ! la construction du cerveau de chaque personne est une longue histoire issue de son vécu qui a modelé ses propres connexions, c’est l’histoire de sa propre plasticité cérébrale. Mais pour certains sujets, il est judicieux pour le coach de repérer les zones du cerveau à activer et se servir des mots de son client pour les explorer et les stimuler. Dans le but de rendre les séances plus efficaces et amorcer ainsi la plasticité cérébrale nécessaire pour provoquer la transformation recherchée par le client.

Pour le client il est nécessaire que le travail d’engagement mis en place lors de la séance soit réellement mis en pratique dans la vie quotidienne, ce qui renforcera et stabilisera les nouvelles connexions et effacera en même temps les anciennes. Des actions et des modes de fonctionnement nouveaux qui deviennent en quelques semaines des automatismes.

Rédigé par Khadija CHAHIR QUERO – Le 13/09/2022

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